Si vous êtes intéressé par le métier de sniper, vous êtes au bon endroit. Que vous souhaitiez appliquer les méthodes de sniper dans la vie de tous les jours pour devenir une meilleure version de vous-même, pour devenir un meilleur chasseur ou même pour les simulations de guerre airsoft milsim, vous devriez lire cet article jusqu’à la fin car il contient beaucoup d’informations. Décortiquons les points cruciaux pour devenir un sniper performant :
- Comment utilisent-ils leur matériel ?
- Comment font-ils pour ne pas être détectés et pour s’adapter aux limites du corps humain ?
- Le processus de tir de sniper de A à Z ?
Les tireurs d’élite travaillent en binôme, avec un équipement spécialisé et des méthodes de travail très avancées. Ils sont formés pour être de véritables tueurs et sont capables d’atteindre leurs objectifs même sous une pression extrême.
Commençons maintenant par les bases du métier en décomposant l’utilisation d’un fusil de sniper tel qu’il est utilisé à notre époque. Voyons quel est le calibre utilisé par les tireurs d’élite !
Quel est le calibre des tireurs d’élite ?

Il existe de nombreuses armées dans le monde, et chacune d’entre elles utilise son propre calibre. Au sein de ces armées ou forces militaires, vous pouvez imaginer que toutes les unités de tireurs d’élite n’utilisent pas le même calibre !
Nous allons donc faire des généralisations sur cette question récurrente. Sans aucun doute, le calibre le plus utilisé par les unités de tireurs d’élite conventionnelles est le 7,62 mm. Il existe de nombreuses variantes selon les pays, on trouvera par exemple :
- 7,62×54 mm R dans les armées russe et biélorusse, largement utilisé avec le Dragunov et sa variante civile le Tiger : il s’agit d’une cartouche de fusil annelée qui a été développée par l’Empire russe avant la révolution bolchevique. Elle est également utilisée dans les mitrailleuses légères telles que la PKM ou la PKP Pecheneg.
- 7.62×51mm NATO en Amérique et dans les pays européens qui font partie du programme de l’OTAN (ils sont nombreux). Il s’agit d’une cartouche de fusil à goulot d’étranglement sans anneau, développée dans les années 1950 après la Seconde Guerre mondiale. Le premier fusil à utiliser ce calibre fut le M14. Aujourd’hui, on note son utilisation avec le FN Scar, le M40 sniper, le M24, le Blaser R93 Tactical, le T93 sniper rifle… La liste est longue.
Parmi les fusils de sniper, on trouve également des calibres plus grands qui offrent une plus grande probabilité d’atteindre une cible à l’impact. Le .300 Winchester Magnum et le .338 Lapua Magnum sont populaires pour ce type d’opération. L’utilisation de cartouches anti-matériel permet également d’atteindre à peu près les mêmes performances : le 12,7 mm, le 14,5 mm ou même le calibre .50 permettent aux tireurs d’élite d’avoir une marge d’erreur un peu plus grande, et la possibilité de tirer plus vite face à un danger imminent.
Même avec un gros calibre, si le tireur d’élite ne sait pas calculer la distance qui le sépare de sa cible et prendre rapidement en compte les multiples variables qui influencent la balistique, il ne pourra que rater sa cible. Voyons donc quels sont les calculs utilisés par les tireurs d’élite pour effectuer des tirs chirurgicaux.
Le tireur d’élite à action rapide M24 de 7,62×51 mm OTAN Le tireur d’élite semi-automatique SVD Dragunov de 7,62×54 mm R
Quels calculs les tireurs d’élite utilisent-ils ?
Pour réussir un tir à longue distance, un tireur d’élite professionnel doit tenir compte des éléments naturels qui affectent la trajectoire de la balle. Les voici :
- La gravité: C’est le paramètre le plus fondamental à prendre en compte. Elle est basée sur la distance qui sépare le sniper de la cible, mais tient également compte du terrain : tirer du haut d’une falaise sur une cible située en contrebas ne donne pas le même résultat que tirer du bas de la falaise sur sa cible.
- Le vent: Chaque jour, chaque heure et même chaque minute est différent. Le vent est l’un de ces paramètres très volatiles à prendre en compte. Un simple coup de vent peut dévier la balle de sa cible sur une très longue distance. Pour cela, il est impératif pour le sniper de travailler avec son partenaire.
- La température, l’humidité et l’altitude: Plus secondaires, ces paramètres ont également une influence sur la trajectoire d’une balle à très longue distance.
- La rotation de la terre: Réservé aux tirs les plus incroyables, ce paramètre n’est en fait pris en compte que pour les tentatives de record du monde. L’objectif d’un soldat est de neutraliser sa cible, pas de battre des records de distance. Si une très longue distance est un prérequis pour éliminer la cible en toute discrétion, alors le tireur d’élite peut être amené à prendre en compte la rotation de la terre pour réussir son tir.
Aujourd’hui, ces paramètres sont pris en compte par des logiciels, dans lesquels sont intégrées les formules mathématiques nécessaires. Il ne reste plus qu’à entrer des variables telles que la distance de la cible, la vitesse du vent, l’humidité et la température, et ces outils indiqueront comment régler la lunette pour un tir réussi.
Nous en venons maintenant au réglage du zéro de la lunette de visée, découvrons ensemble comment il est possible de le faire manuellement sans l’aide de ces applications.

Comment les tireurs d’élite règlent-ils le zéro de leur fusil ?
En tant que professionnel, un tireur d’élite doit connaître parfaitement son fusil. En mission, il doit régler sa lunette de visée sans tirer une seule fois, sous peine de perdre sa position d’infiltration et de devoir plier bagage, ce qui peut très mal se terminer. Sinon, il perdra sa position d’infiltration et sera obligé de plier bagage, ce qui pourrait très mal se terminer.
Connaître son arme et son comportement avec tous les types de munitions est essentiel. C’est pourquoi ils tirent beaucoup à l’entraînement : pour enregistrer les données de leur arme en fonction des conditions de tir. Ainsi, le réglage du zéro de sa lunette sera grandement facilité. Les tireurs d’élite américains disposent pour cela d’une carte DOPE (Data On Previous Egagment).
Sur le terrain, le tireur d’élite disposera de toutes les données nécessaires au réglage de sa lunette, qu’il devra croiser avec les circonstances réelles du tir : distance, force du vent, type de munitions, météo. Le partenaire du tireur d’élite est chargé de collecter ces informations, tandis que le tireur d’élite est chargé de les faire correspondre avec son fusil.
Mais le travail d’un tireur d’élite ne s’arrête pas là. Un tir efficace ne peut avoir lieu sans un bon camouflage, et il sera parfois contraint d’occuper des positions d’attente pendant de très longues heures. Voyons comment les tireurs d’élite parviennent à rester invisibles.
Comment les tireurs d’élite restent-ils cachés ?


L‘art du camouflage est une compétence indispensable pour les tireurs d’élite. Une fois leur position sécurisée, ils doivent se préparer à de longues périodes d’attente avant de préparer leur position de tir. Cette phase est cruciale pour toute mission d’élimination à distance, car le moindre mouvement ou la moindre erreur de camouflage peut compromettre la position du binôme et entraîner l’annulation de la mission. Les tireurs d’élite reçoivent une formation leur permettant d’échapper à la surveillance des ennemis à leur point d’observation, ainsi qu’à celle des patrouilles sur le terrain. La dissimulation à 360 degrés est le camouflage optimal pour un tireur d’élite : l’idée qu’un ennemi posté sur les flancs du tireur d’élite ou même dans son dos ne puisse pas le repérer. L’idéal est d’échapper à la détection de l’ennemi jusqu’à une distance d’un mètre.
Leur formation comprend
- Leurs mouvements: plus la distance avec l’ennemi est courte, plus les mouvements du sniper doivent être réfléchis. Lentement, il pourra atteindre sa position de tir pour éliminer sa cible. Son calme, sa détermination et sa finesse l’emporteront.
- Leur équipement: à l’aide d’un camouflage efficace, ils pourront rester inaperçus jusqu’à 1 mètre de l’ennemi. Il faudra casser sa silouhette avec des éléments de camouflage naturels ou non. Le plus important est de faire correspondre le spectre des couleurs de son camouflage et de casser la forme de sa silhouette humaine.
- Anticipation des mouvements de l’ennemi : grâce à son instinct, il doit être capable de prévoir les mouvements de l’ennemi et, le cas échéant, de changer de position pour ne pas être repéré.
Les tireurs d’élite se cachent-ils dans les arbres ?
En théorie, un sniper peut se camoufler où il veut, mais sa position dans un arbre serait très inconfortable pour attendre longtemps. Il serait bientôt à l’étroit et devrait changer rapidement de couverture. Heureusement, nous avons des photos d’un chasseur qui aime l’aventure. Nous verrons dans la prochaine section à quelle vitesse un sniper tire.
À quelle vitesse les tireurs d’élite tirent-ils ?
Ce chapitre contient deux réponses. La première concerne l’homme lui-même : combien de temps faut-il à un professionnel pour tirer ? C’est un moment crucial car tout va dépendre de la mission du sniper. Si son objectif est d’atteindre un point de tir et d’attendre que sa cible vienne sur place, il peut être amené à attendre jusqu’à 48 heures pratiquement sans bouger, pour avoir la meilleure fenêtre de tir possible. Dans ce cas, le sniper est confronté à plusieurs problèmes : il ne peut pas arrêter son corps, il est bon, mais il reste un simple humain. Nous le verrons plus en détail dans les prochains chapitres consacrés au sommeil et à l’hygiène.
La deuxième question concerne le fusil de sniper lui-même, c’est-à-dire sa cadence de tir. Celle-ci dépend de son système de mise à feu. Les fusils de précision semi-automatiques tels que le M110, le SVD Dragunov ou le M21 (basé sur le M14), ou encore le M14 EBR ont une cadence de tir d’environ 300 coups par minute. Si l’on tient compte du fait qu’ils ne tirent pas en automatique mais en semi-automatique, il s’agit d’une très bonne moyenne.
Les fusils de sniper à verrou sont beaucoup plus lents à réarmer. Il faut compter environ 1 tir toutes les 2 secondes, soit 30 tirs/minute.
Comment les tireurs d’élite restent-ils éveillés ?
Les missions des tireurs d’élite peuvent durer plusieurs jours. En tant que tireurs d’élite, leur mission consiste à éliminer leur cible au moment le plus opportun. Mais cela est parfois (souvent) précédé de très longues phases d’observation. Il existe plusieurs techniques et moyens de rester éveillé, j’ai établi une liste des plus fréquents ci-dessous :
- Entraînement spécialisé pour les tireurs d’élite professionnels: grâce à un entraînement intensif et répété et à un apprentissage spécialisé du métier, les tireurs d’élite acquièrent des compétences que peu de gens auront jamais. Ils entraînent leur volonté comme jamais auparavant et peuvent résister longtemps à des concepts qui leur échappent temporairement, tels que l’ennui, la douleur physique ou le manque de sommeil. S’ils ont reçu un ordre, ils doivent le suivre quoi qu’il arrive.
- Travail en groupe: Le principal avantage du travail en binôme avec un observateur est la possibilité pour le tireur d’élite de tourner avec son partenaire pour s’éloigner de sa lunette. En plus des missions qui peuvent durer jusqu’à 72 heures (c’est généralement la durée d’une opération de sniper), viser un point fixe avec une lunette de sniper est extrêmement fatigant. Il est donc essentiel de s’éloigner de la lunette quelques instants et plusieurs fois pour ne pas s’épuiser complètement.
- Nourriture et boissons: le café, les aliments concentrés tels que les barres énergétiques et d’autres ingrédients peuvent faire la différence sur le terrain en fournissant le coup de pouce nécessaire pour quelques heures supplémentaires.
- Drogues et médicaments: pendant la guerre du Viêt Nam ou la guerre d’Afghanistan pour les Soviétiques, il était très courant d’utiliser des mélanges médicamenteux pour empêcher un soldat de s’endormir. C’est aussi la méthode la plus risquée, en raison des effets secondaires. Vous pouvez vous référer à cette liste de médicaments utilisés par les militaires pour en savoir plus.
« Dieu accorde parfois le sommeil aux méchants pour que les bons soient en paix. Sur cette belle citation de Jean-François Saint-Lambert, voyons comment les tireurs d’élite parviennent à rester relativement propres en mission.
Les tireurs d’élite se font-ils dessus ?
En bref, c’est possible. A condition que ce soit la dernière option du panneau d’action du sniper, car ce n’est pas confortable, ça laisse des odeurs, et c’est vraiment sale. Au cours d’une mission, le sniper sera amené à manger. C’est une bonne chose, car il emporte un MRE avec lui. Et ce MRE est emballé dans un sac plastique, encore une fois, ça tombe bien. Le sniper pourra s’en servir pour chier dedans avec l’aide de son partenaire pour ne pas laisser de traces. Qui a dit que le travail d’un couple de tireurs d’élite consistait uniquement à observer ? Fini le glamour d’Holywood, voici le vrai travail d’un sniper. C’est un travail difficile, extrêmement difficile.
L’idée est de ne laisser aucune trace derrière soi, que ce soit pour les humains ou pour les animaux (un chien captera facilement l’odeur, et si le sniper a même creusé un petit trou pour chier, le chien le captera). Tout en ne compromettant pas sa position, c’est pourquoi un sniper doit toujours attendre la nuit pour ce faire.
Les tireurs d’élite gardent-ils les deux yeux ouverts ?

Une question qui revient souvent à propos du tir de précision concerne l’utilisation des yeux : est-il préférable de garder les deux yeux ouverts lors de la visée ou d’en fermer un, pour se concentrer sur l’objectif uniquement avec le second ?
Il est communément admis qu’un tireur d’élite doit fermer un œil pour mieux viser. C’est vrai parce que la différence de grossissement peut être très importante en fonction de la lunette. Il est donc plus facile d’acquérir une cible qui est extrêmement visible à travers la lunette. La mise au point sur un détail discret, un petit élément dans le champ de votre lunette, est plus facile avec un œil ouvert qu’avec deux. Il est donc approprié pour le tireur d’élite d’effectuer un tir à très longue distance avec un œil fermé. En principe.
Maintenant, pour parler plus techniquement, abordons le sujet de la dilatation de la pupille et de l’existence de « l’œil de tir dominant ». Car si cela est vrai pour les cibles à très longue distance, il n’est pas toujours optimal de tirer avec un œil ouvert. Avec les deux yeux ouverts, instinctivement, votre œil de tir dominant (celui avec lequel vous êtes censé viser), prend le dessus sur votre deuxième œil. De cette manière, vous gardez votre champ de vision partiellement intact, tout en obtenant un grossissement de la zone souhaitée. C’est un mode de fonctionnement beaucoup plus reposant pour les longues observations, et plus agréable pour le tir à moyenne/longue distance.
Associée à un bon contrôle de la fréquence cardiaque, une bonne visée de sniper fera toute la différence pour un tir ultra-précis.
Comment les tireurs d’élite contrôlent-ils leur rythme cardiaque ?
Tout être humain en bonne santé peut contrôler sa fréquence cardiaque. Les sportifs de haut niveau sont étroitement surveillés par leurs entraîneurs à cet égard. Pour ma part, j’atteins facilement une fréquence cardiaque de 60 battements par minute ou moins (jusqu’à 55). Il n’y a pas de secret, mais voici quelques exercices qui peuvent faire la différence :
- Travaillez votre cardio: course à pied ou autres exercices physiques comme la natation, la randonnée.
- Exercices respiratoires: aidez à contrôler votre respiration
- Contrôlez vos émotions: votre état émotionnel influence votre rythme cardiaque.
Cette compétence permet au sniper de ralentir au maximum son rythme cardiaque et de tirer sur sa cible pendant 2 battements de cœur. Il maximise ainsi ses chances de réussite en évitant tout tremblement pendant un battement de cœur.
Ce dernier point étant clairement lié à l’apprentissage du métier de sniper, nous verrons dans le chapitre suivant comment ils s’y prennent pour rester maîtres d’eux-mêmes en toutes circonstances.
Comment les tireurs d’élite restent-ils calmes ?
Parfois, une démonstration vaut mieux que des mots. C’est grâce à une connaissance approfondie de son corps, aidée par un entraînement spécialisé, qu’un tireur d’élite est capable d’accomplir de telles prouesses. Cela se traduit par une grande capacité à garder son sang-froid face aux différentes situations qui l’entourent. Que vous le croyiez ou non, nous pouvons tous nous détendre en quelques instants. Supposons que vous ayez un entretien très important pour votre carrière professionnelle : environ trente minutes avant cet entretien, il est recommandé de faire le vide dans votre esprit. Ne pensez à rien, restez ici et maintenant sans vous projeter dans l’avenir. Fixez votre âme dans le moment présent, et aidez-vous de longues respirations profondes et détendues. Vous pourrez ainsi abaisser votre rythme cardiaque et avoir les idées plus claires en limitant l’effet tunnel (perte de la vision périphérique, idées confuses, blocage psychologique).
Les tireurs d’élite retiennent-ils leur souffle ?
Chaque tireur est censé retenir sa respiration avant de tirer. La respiration est un processus qui empêche la précision maximale d’un tir de précision, en raison de la compression et de l’expansion du diaphragme. Le mouvement de la poitrine est alors très préjudiciable à la précision du tir. La différence entre la rétention de la respiration d’un tireur d’élite et celle d’un soldat ordinaire est la durée de la rétention. Un tireur d’élite retient sa respiration pendant une dizaine de secondes afin de réduire ses tremblements le plus longtemps possible, ce qui lui permet de trouver le meilleur moment pour tirer, tant sur le plan tactique que pour réduire son rythme cardiaque au minimum et tirer entre les battements de cœur.
Pendant ces quelques secondes, le sniper doit se trouver dans une position parfaite pour effectuer son tir. Il ne lui reste plus qu’à appuyer sur la gâchette. Voyons cela tout de suite.
Les tireurs d’élite visent-ils des coups de tête ?
Il existe plusieurs types de tireurs d’élite, chacun rattaché à son unité respective. Si nous prenons l’exemple des tireurs d’élite russes de la SOBR, ils engagent leur cible à une distance beaucoup plus faible que les tireurs d’élite d’autres forces spéciales travaillant directement avec l’armée. Les tireurs d’élite de l’armée, comme les unités spéciales telles que le groupement tactique SSO ou les troupes aéroportées du MVD, engagent leur cible à une distance pouvant aller jusqu’à un kilomètre. Les tireurs d’élite de la police sont plus susceptibles de tirer à des distances d’environ 250 mètres.
Cette différence de distance d’engagement explique l’objectif du tireur d’élite: plus il est éloigné, plus il a de chances de toucher une zone plus large, comme le torse d’un homme. Les tirs à la tête sont très rares, mais ils existent. Ils sont surtout réalisés en milieu urbain, lors d’opérations nécessitant une grande précision, comme la prise d’otages (le preneur d’otages tient un policier en joue, avec un otage à l’autre bras en guise de bouclier humain).
Où les tireurs d’élite visent-ils ?

Afin de garantir un résultat optimal et de mettre toutes les chances de son côté, le sniper visera de préférence le torse. Cette zone est tout aussi mortelle que la tête, et une fois que la balle du sniper a atteint sa cible, celle-ci n’a plus aucune chance de survie. La victime met alors quelques secondes à réaliser que son corps est hors d’état de nuire. Sa mort physique s’ensuit automatiquement.
Cette fonction est particulièrement adaptée à la prise de vue de nuit, qui est plus délicate. Nous verrons cela dans le prochain chapitre.
Comment les tireurs d’élite tirent-ils la nuit ?
La guerre a cessé depuis longtemps d’être un noble passe-temps chevaleresque, et les vrais professionnels préfèrent laisser à l’ennemi un minimum de chances, idéalement zéro. Et le meilleur moment pour cela est la nuit. Surtout lorsque vous pouvez voir l’ennemi et qu’il ne peut pas vous voir. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’ennemi est ciblé à l’aide d’équipements de vision nocturne. Aujourd’hui, c’est de plus en plus souvent par le biais de caméras thermiques.
La guerre étant ce qu’elle est, j’ai décidé de mettre quelques images de l’utilisation de ce type de lunette sur le terrain. La vidéo montre un sniper d’un pays du Moyen-Orient. Impossible d’identifier avec certitude s’il s’agit d’un taliban ou d’un soldat des forces spéciales locales. Le système radar semble indiquer que la vidéo a été tournée par un taliban. Cela explique aussi son amateurisme, il rate sa cible à plusieurs reprises et tire à intervalles très réguliers.
Que disent les tireurs d’élite avant de tirer ?
Un professionnel aura toujours un lien avec ses coéquipiers. Cependant, au moment de tirer, le sniper ne dit pas un mot. Une fois qu’il a le feu vert pour tirer, il tire sans un mot. Parler pourrait perturber sa concentration, son rythme cardiaque, sa respiration et donc le tir.
Vous savez maintenant tout sur le travail de sniper. Pour vous camoufler efficacement, n’hésitez pas à consulter notre catégorie dédiée à l’équipement du sniper. Vous y trouverez l’essentiel pour réaliser un camouflage digne de ce nom.

Découvrez nos costumes gorka
La plus riche collection d’authentiques tenues militaires gorka. Retrouvez nos tenues classiques kaki, camouflage, coupe-vent d’été et d’hiver dans le style russe.